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DEBUTER EN RALLYE


Après avoir passé plusieurs années sur le bords des spéciales à regarder passer les petits bolides, tôt ou tard on se demande, où l'on se trouverer dans le classement final si l'on avais participé à la course ? La question ne vous ait jamais venu à l'esprit ? Votre entourage qui a remarqué que vous aviez un certain "coup de volant" ne vous à jamais incité à franchir le pas ?

POURQUOI PAS VOUS ? 


Si vous pensez être une pointure et tout de suite vouloir commencer par le baquet de gauche c'est tout à fait envisageable mais quand on débute il y a quand même une foule de petits détails qu'il est préférable de savoir (comportement des pneumatiques à froid, à chaud, les différents types de gommes, les types de spéciales, la gestion d'une course, les notes, etc.) Certes n'importe qui peut débuter en tant que pilote.

Dans le domaine il n'est pas rare d'entendre dire : "Autant de temps perdu dans le baquet de droite, autant de temps gagné dans le baquet de gauche".


Autre avantage de cette technique, vous pouvez commencer votre "carrière de copilote" dès seize ans !

En effet, le permis de conduire étant obligatoire pour pouvoir prendre le volant en rallye ! Cela vous permet de découvrir le sport automobile dès seize ans de sorte qu'à dix huit ans, le permis en poche, vous n'avez plus grand chose à apprendre si ce n'est à rester sur la route...

QUI DOIS-JE CONTACTER ?

 
La Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) dépend de la Fédération Internationale du Sport Automobile (FIA). Au niveau national, la France ce découpe en 18 comités régionaux qui sont composées eux-mêmes d'ASA (Associations Sportives Automobiles). Les ASA ont pour but de mettre en relations les licenciés avec la FFSA. Elles s'occupent des démarches administratives (gestions des licences) ainsi que de l'organisation des différentes épreuves au niveau national. Certains départements possèdent plusieurs ASA, d'autres pas ! Dans tous les cas, ces associations sont vos portes d'entrée dans le milieu... 


COMMENT CONNAITRE LES COORDONNEES ASA LA PLUS DE CHEZ VOUS ?

 


Vous pouvez vous connecter sur le site de la FFSA (www.ffsa.org) et dans la rubrique Comités & Clubs vous pouvez connaître qu'elle est l'ASA la plus proche de chez vous. Vous pouvez également utiliser votre annuaire téléphonique (annu.com, les pages jaunes) pour faire votre recherche. N'oubliez pas aussi que si dans votre région une manifestation sportive automobile est organisée, vous pourrez obtenir toutes ces information en consultant le programme. 

QUE FAIRE UNE FOIS LES COORDONNEES DE l'ASA EN POCHE ?

 
Prenez votre courage à deux mains et passez un petit coup de téléphone pour connaître quelles sont les dates de réunions de l'association afin que vous puissiez commencer à rencontrer du monde intéressant...

Petit conseil : Si vous avez le choix entre plusieurs ASA mais que vous ne savez pas vers laquelle vous tourner, accordez une importance toute particulière à la fréquence des réunions. Si vous avez le choix entre une ASA qui organise seulement deux réunions par an et une autre qui réunie une partie de ses membre deux fois par semaine, n'hésitez pas ! Dans le second cas vous aurez beaucoup de chance de rencontrer du monde... 


QUE FAIRE UNE FOIS SUR PLACE ?

Entretenez

-vous expliquez votre cas avec le Président de l'ASA ou à un des membres du bureau. En général ces personnes connaissent tous les licenciés de l'association et expliquez clairement vos motivations ! ("Voila, je ne connais rien en sport automobile mais je suis particulièrement motivé pour débuter dans le baquet de droite...") Il vous remettra un petit guide édité par la FFSA (Guide du Licencié) reprenant bon nombre d'adresses et renseignements en tous genres... Vous pouvez également demander un guide intitulé le "Qui, Quand, Où" qui rassemble les informations de votre comité régional (les ASA, les écuries, les épreuves, etc). A ce stade de votre "carrière" vous devriez avoir BEAUCOUP de propositions de pilote qui cherchent un copilote... L'offre étant en général inférieure à la demande, ne vous jetez pas sur la première proposition venue ! Renseignez-vous ! Demandez à votre interlocuteur son avis sur tel ou tel pilote et de votre coté regardez un peu les classements et autres articles de presse...


TANT QU'A DEBUTER, AUTANT ROULER DANS UNE GROSSE AUTO ?



 Oui pourquoi pas mais essayez tout de même de rouler avec un partenaire assez sûr qui ne met pas trop souvent la voiture dans les arbres. De même essayez de monter dans une voiture qui voit plus souvent la ligne d'arrivée d'un rallye plutôt qu'une autre qui à trop souvent envie de monter sur la remorque pour rentrer à la maison avant la fin de la première spéciale... Vous apprendrez d'avantage dans une petite auto fiable avec un pilote sûr plutôt qu'en regardant passer les autres concurrents du bord de la route... De plus n'oubliez pas que les petites autos ne sont pas dépourvues de sensations fortes, loin de là ! Il n'y a qu'à voir les résultats qu'elles font dans certains rallyes.

TERRE OU ASPHALTE ?


 Avec la limitation des reconnaissances sur la terre cette surface pardonne moins les erreurs de débutant. Cependant si vous avez les épaules assez large et votre pilote entièrement confiance en vous, foncez !

BON OK, J'AI TROUVE UN PILOTE, QUAND PASSE T'ON A L'ACTION ?


1. S'EQUIPER !


Ne vous ruez pas sur le premier équipementier venu afin d'acheter tout et n'importe quoi ! Demandez à votre pilote si il n'aurez pas une combinaison à vous prêter ainsi qu'un casque ! C'est toujours ça d'économisé !


2. ACHAT LICENCE !


Elle est obligatoire, vous devrez rajouter une cotisation pour l'ASA. C'est une assurance comme dans la plupart des sports. Elle s'obtient après avoir demandé un formulaire à votre ASA que vous aurez fait remplir à votre médecin qui déterminera votre aptitude.


3. PARTICIPATION FINANCIERE !


Un rallye représente un certain investissement... Le copilote peut apporter une participation financière. Dans certains cas elle peut être nulle si le pilote à déjà un budget ou un sponsor ! Dans la majorité des cas il n'est pas rare que pilote et copilote s'entendent pour partager les frais d'inscription à la course ainsi que les frais de reconnaissances. Cela reste du raisonnable mais peut être modulé. Dans tous les cas méfiez-vous des propositions malhônnetes qui relèvent de l'escroquerie ! 

QUE VALLEZ-VOUS DERRIERE UN VOLANT ?

Pour le savoir vous n'avez pas trente six solutions ! Il faut vous jeter à l'eau !

 A ce stade, et malgré vos envies de rouler dans une grosse auto, il est conseillè de commencer petit ! Sébastien Loeb et autres Jean-Marie Cuoq n'ont-ils pas commencé respectivement avec une 106 rallye et une 205 rallye N1 ? Cela ne les empêche pas de rouler dans de grosses auto aujourd'hui avec la réussite qu'on leur connaît.
Au contraire, cette "école" est très riche en enseignement car le moindre écart, le moindre travers et rapidement sanctionné en secondes pleines ! Elle vous apprend à rouler propre, conserver le peu de motricité que vous avez, freiner avec la maigre efficacité des tambours qui équipent le train arrière. Si vous débutez immédiatement avec une grosse auto vous serez confronté à des paramètres supplémentaires qu'il vous faudra maîtriser en plus du reste de la voiture (réactions particulières du pont autobloquant, tenue de route irréprochable jusqu'au moment ou cela décroche, etc...) Bien entendu certains vous diront qu'il est plus facile de rouler dans une grosse auto que dans une N1, que l'on se sent plus en sécurité ! Ce n'est pas faut, il faut cependant le reconnaître !

ACHETER OU LOUER ?

 Tout dépend de votre budget et de ce que vous voulez en faire ! Si vous souhaiter faire un rallye "pour voir" puis retourner dans le baquet de droite, la location ne sera pas forcément la solution la moins onéreuse. En effet, rien ne vous empêche d'acheter une voiture pour une course puis de la revendre à la fin de celle-ci au prix d'achat ! C'est tout à fait possible mais n'oubliez pas que vous devez ramener la voiture à la maison en bon état... C'est l'assurance de rouler avec un hérisson sous le pied mais c'est tout à fait réalisable !

La location peut également vous permettre de rouler dans une voiture dont vous n'auriez pas les moyens d'acheter... Attention de ne pas oublier que le tarif de la location ainsi que les assurances et souvent proportionnel au prix du petit bolide...

LES NOTES 



 A QUOI CA SERT ?

Pour répondre rapidement à cette question, nous dirons que les notes sont les yeux et la mémoire du pilote.


Si nous devions établir une échelle pour comparer leurs importances, nous partirions du bas avec les notes que l'on rencontre sur les toutes petites spéciales de rallyes et autres prologues qui ne font que quelques centaines de mètres à un ou deux kilomètres. ( Dans certains cas il n'y a carrément pas besoin de note... La mémoire visuelle du pilote suffit; exemple : prologue et épreuve spectacle se déroulant en ville autour de 2 ou trois rond-points...) Dans le haut de l'échelle nous placerions les notes utilisées dans les rallyes sur terre ou la connaissance du terrain du pilote se résume... à 1 passage ! Dans ce cas précis, les notes ont un rôle majeur.

NOTES ET PILOTES !

Il y a plusieurs types de pilotes et plusieurs types de pilotages. Ceci implique tout naturellement plusieurs types de notes... Globalement, nous pouvons classer les pilotes en 4 catégories qui sont la résultatnte de deux critères principaux :

-La mémoire visuelle.

-La technique de pilotage.

 
MEMOIRE VISUELLE.

Heureux sont les pilotes qui ont une bonne mémoire visuelle. Un seul passage sur une nouvelle spéciale et déjà les grandes lignes leur sautent aux yeux. Ils mémorisent aisément le parcours et la note, le jour de la course, ne sera que la confirmation de ce qu'ils se rappellent. En général, ces personnes se satisfassent aisément de 4 passages en reco, voir moins ! A l'opposé, certaines personnes n'ont aucune mémoire visuelle et malgré 6 ou 7 passages ne seront toujours pas sûr d'être dans le virage qu'ils ont à l'esprit. Pour ces personnes, la note devra être précise et sans ambiguïté. Certains même iront jusqu'à marquer des repères dans chaque virage (GAF à la maison en bois; D90 à l'arbre cassé, etc...

STYLE DE PILOTAGE.


La façon de conduire influe sur le type de note. Il y a le pilotage rigoureux et le pilotage approximatif. Détaillons ! Le pilotage rigoureux impose au pilote une trajectoire idéale prédéfinie avant de rentrer dans le virage. En général la voiture suit le "fil rouge" sans s'en écarter. Elle glisse peu ou pas du tout (sauf quand cela est prévu). La note associée habituellement tiendra compte de cette trajectoire DANS le virage. On verra apparaître des "RENTRE TÔT; SORT TARD; RESTE CORDE; etc...". La note indique ou rappelle au pilote OU il doit placer sa voiture à un moment donné.

 A l'opposé, le pilotage approximatif - non moins efficace - laisse une plus grande part à l'improvisation. Si le pilote ne se souvient pas très exactement du virage, il saura adapter son pilotage au virage (glisse, correction de trajectoire,...). En général, ces pilotes la sont spectaculaires ! Tout le monde en connaît et c'est tant mieux pour le plus grand bonheur des spectateurs ! Pour résumer ce chapitre :


 BONNE MEMOIRE VISUELLE  MAUVAISE MEMOIRE VISUELLE
PILOTAGE RIGOUREUX NOTE CLASSIQUE AVEC INFORMATIONS DE TRAJECTOIRES  NOTE TRES PRECISE COMPORTANT BEAUCOUP DE DETAILS
 PILOTAGE APPROXIMATIF NOTE APPROXIMATIVE JUGEANT LE VIRAGE DANS SA GLOBALITENOTE CLASSIQUE AVEC DES REPERES DE VIRAGE 


LES DIFFERENTS TYPES DE NOTES

ANGLISISTES 

Leur technique est simple. Décrire l'angle que fait le virage. Exemple D120, D100 sous-entendu un droite avec un angle de 120°, 100° etc.
Avantage : avec un petit repaire sur le volant, il n'y a qu'à lire l'angle indiqué au volant (ex : D 120 Referme 90). Le virage se resserre. Cette note est indépendante des conditions climatiques. Un angle de 120° le restera que ce soit sous la neige ou sous le soleil...

Inconvénient : L'angle n'indique pas suffisamment la configuration du virage. Deux D 120 pourront être complètement différents si l'un cache un piège et l'autre pas. Il faut en général rajouter une indication supplémentaire.
 

RAPPORTS DE BOITISTES 


Cette technique nécessite de connaître parfaitement l'étagement de sa boite de vitesse. En course, le pilote se contente de passer la vitesse que lui indique son copilote. (ex : D 2 FORTsous entendu virage que l'on passe en seconde et à haut régime moteur. Ou également G25 le chiffre des dizaines (ici 2) représentant le rapport de boite et le chiffre des unités (ici 5) représentant la puissance moteur à délivrer sur une échelle de 1 à 5 par exemple).

 Inconvénient :il n'est pas aisé de connaître parfaitement ses rapports de boite surtout quand on vient de changer de véhicule ou changer de rapport boite.

VITTETISTES


Une vitesse estimée est attribuée au virage (ex D 120 REF 100) signifiant que le véhicule rentrera dans un virage à 120 Km/h et devra décélérer jusqu'à 100 Km/h en fin de virage. Avantage : technique assez simpliste offrant une large gamme de niveaux d'appréciation. Transposable facilement avec le compteur de vitesse du véhicule de reconnaissance (il suffit de rajouter 30 ou 40 Km/h au compteur de vitesse du véhicule de reco pour avoir une idée approximative des conditions réelles).


Inconvénient :Trop sensibles aux conditions météo. Un G140 noté sous le soleil devient vite ridicule quand il tombe des cordes le jour de la course... Cependant l'appréciation globale du virage et conservée (un G140 sera toujours plus fort qu'un G120 que ce soit sous le soleil ou sous la pluie). A vous d'adapter votre pilotage aux conditions climatiques.

 NOTES ET SECTEURS GEOGRAPHIQUE.

Les spéciales du Nord ne ressemblent en rien aux spéciales du Sud ou même Corses. Les premières, de par la configuration du terrain, contiennent une densité de virages au kilomètre bien inférieure aux deux autres (beaucoup de lignes droites 100M, 200M, des changements de direction etc...) Les secondes auront rarement des lignes droites supérieures à 50M. Ceci implique que dans le premier cas, les notes seront moins fournies donc pourront recevoir un peu plus de détails pour décrire les virages. Dans ce cas, il sera parfois impossible au copilote d'annoncer absolument toutes les notes. Il devra faire des synthèses en condensant les virages sinon il n'aura jamais le temps de tout annoncer (ex : GDG 50 signifiant que l'on arrive dans un enchaînement de virage très proches commencant par un GAUCHE puis un DROITE puis de nouveau un GAUCHE et la valeur 50 correspondant à la valeur la plus contraignante (basse) de l'enchaînement. De même un D 70 2 X (prononcé deux fois) signifiant qu'un même virage se répète 2 fois. N'oubliez pas qu'un bon système de note doit pouvoir s'adapter à toutes ces conditions...

LA PRISE DE NOTE

De nos jours, la limitation des reconnaissances à 4 passages sur l'asphalte nécessite d'avoir de bonnes notes tout de suite. Sur la terre, avec 1 passage unique, la qualité de la prise de note intervient en grande partie dans le résultat final ! Pour les débutants il vaut mieux se préparer avant, quitte à brûler un peu de carburant sur une route typée rallye. De plus cela vous permettra de mieux connaître votre équipier et serez plus serein lors de votre première prise de note. Donc peaufinez votre système.

 


Lors de reconnaissances il est bon - dans la mesure du possible - de se placer dans les conditions les plus proches de celles de la course. Cela permet d'évaluer certains détails importants !

Plusieurs exemples :

 
-On dispute une même spéciale de jour ET de NUIT.


Si l'organisateur l'autorise, faire 3 passages de jours puis 1 passage de nuit. Le passage de nuit est primordial ! En effet, la nuit la configuration de la route semble changer. Les virages ne sont plus ce qu'ils sont le jour; ils ont l'air plus durs et auront tendance à vous faire rectifier votre jugement à la baisse ! Ne pas modifier ces notes ! Par contre repérer tous les effets d'optiques qui pourrait vous mener à la faute (petit chemin de terre dans un virage pouvant laisser penser que la route suit ce chemin, CIEL sans repères etc...) Ce point et vraiment important.


-Deuxième cas de figure, la spéciale se déroule uniquement la nuit.

Si l'organisateur l'autorise également, faire 1 passage de jour (la prise de note) puis les 3 autres de nuits. 

-Les fins de journée...

 Si vous reconnaissez une spéciale entre midi et deux heures et que le jour de la course vous la disputez au couchez du soleil, vous pourriez bien être surpris par... le soleil rasant. Véritable ennemie des pare-brises sales, il peut vous éblouir subitement au détour d'un virage sans que vous vous y attendiez... Si vous avez remarqué ce détail lors des reconnaissances, notez-le ! Le jour de la course, dite-le, baissez un peu plus la visière de votre casque et vous ne serez plus surpris ! Autre avantage que nous aborderons au chapitre TRUCS ET ASTUCES; cela vous permet de prendre conscience à quelle heure le soleil se couche, donc à quelle heure il faudra monter la rampe...

-Le brouillard !

 Véritable trouble fait dans le classement, il peut départager les "bonnes" des "mauvaises" notes. Dans le brouillard, il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est rouler en serrant les fesses ! Cependant si le pilote à confiance en ses notes ET en son copilote il "ramassera moins" que celui qui à des notes approximatives et non homogènes. L'homogénéité d'une note, c'est le respect de la fidélité au système de note. En effet, si sur une spéciale de 20 km vous avez tendance à noter les lignes droites 100 M quand elles font 100 M en début de spéciale et qu'en fin de spéciale les 100 M deviennent 60 M ! Là vous pourriez avoir des surprises ! Donc restez homogène ! Certes, c'est parfois pas facile de rester concentré sur une grande distance (Rallye Coeur de France). On est concentré en début et un peu plus approximatif sur la fin !

ECRIRE DIRECTEMENT OU RECOPIER ?


Là aussi plusieurs écoles ! Chacun fera comme bon lui semble et en fonction du temps dont il dispose... Soit vous décidez d'écrire les notes au crayon à papier et les corrigez au fur et à mesure des passages. Soit vous les recopiez au propre sur un autre cahier ! La première solution et la moins gourmande en temps et présente l'avantage de ne pas d'induire des erreurs de recopiage. De plus des gribouillis sur un cahier de note est un excellent repère visuel pour le copilote qui associe cette marque à un virage particulier. Inconvénient : les notes sont moyennement propres et le crayon à papier est plus dur à lire à la clarté de son lecteur de carte lors des épreuves de nuits. Prendre une mine assez grâce (HB minimum). Le recopiage des notes lui et beaucoup gourmand en temps (compter un bon 3 heures pour recopier les notes d'un Lyon-Charbonnières par exemple) sans parler des risques de coquilles qui ne se verront que le jour de la course (à moins de vérifier les notes une par unes). Cependant vous obtiendrez des notes propres, avec une écriture soignée et des couleurs différentes ou les points clefs (freinage, pièges) seront clairement surlignés... Certains même, pourront aller jusqu'à dactylographier leurs notes sur un traitement de texte (très propre et facilement modifiable pour les années suivantes). N'oubliez pas ! Ces notes sont une véritable mine d'or qui représente un investissement en temps et en argent non négligeable. Si par chance vous aurez à re-disputer cette spéciale, le fait d'avoir déjà les notes représente un GROS AVANTAGE qui se paye en secondes pleines le jour de la course... Petit bémol cependant. Votre système de note (surtout au début de votre carrière sportive) peut changer sensiblement au grès des améliorations que vous apporterez. Les notes dans ce cas deviennent vite obsolètes... Dernier point : Pensez à vérifier les repères d'une année sur l'autre. Ils ont pu bouger ou disparaître. Des tempêtes, en couchant des forêts entières, ont bouleversé les notes montrant la route sous un nouveau visage.


CORRIGER NOTES LE JOUR DE LACOURSE

Avec la limitation des reconnaissances, il n'est pas rare que le premier passage en course s'apparente plus à un essuyage de plâtre qu'à autre chose. N'avez-vous jamais entendu votre pilote pester en disant "Hé m..... ça passe à fond" ou au contraire se faire une grosse chaleur sur une note optimiste ? La prise de notes dites "à la volée" s'impose ! Pour cela le copilote au départ doit se préparer à apporter des modifications aux notes avec un simple crayon à papier (pas trop long pour raison de sécurité). Si le pilote vient de se faire peur sur un D 100 surévalué, il vous lancera un "MOINS" ou "MOINS MOINS" (notés - et --) si vraiment ce n'est pas ça ! A contrario, il utilisera des "PLUS" et "PLUS PLUS" (+ et ++). Le niveau de concentration en spéciale permet rarement d'évaluer très finement le note réelle. Balancer un "60" devient vite une gymnastique intellectuelle risquant d'entraîner des confusions dans l'esprit du copilote qui est déjà dans le virage d'après... Vous avez oublié de prendre un crayon en main ? C'est pas grave, sur le moment cornez ou "chiffonnez" votre page. A la fin de la spéciale vous pourrez plus facilement retrouver le virage incriminé.


RESTITUER LES NOTES

Véritable métronome, le copilote doit annoncer les notes de manière cohérente et de façon non décousue. Pour cela il à besoin de se fixer des repères pour connaître les "séquences" qu'il doit délivrer pour être en phase avec le déroulement de la spéciale. Les notes doivent être rédigées de façon structurée. Soit le copilote "aère" ses notes pour les virages qui exigent une petite temporisation entre chaque virage; soit il les condense pour les enchaînements indissociables. Une séquence par ligne (de cahier). Une ligne correspondant à une séquence. On retrouvera souvent une distance à la fin ou au début de ces séquences.


ELOCUTION DES NOTES

 Sans s'en rendre compte, le ton et le rythme d'élocution des notes peuvent agir de sur le comportement du pilote. Le matin, plein de forme, on a plus tendance à l'attaque que le soir après 200 bornes de chrono. Il faut savoir motiver ou au contraire calmer le pilote. Pourquoi ? Si votre pilote s'endort n'hésiter pas à la "secouer" en balançant des notes de façon énergique et en les répétant avec conviction. Les dixièmes se gagnent partout ! Si au contraire après deux ou trois frayeurs vous vous demandez comment vous faites pour être encore sur la route... il serait temps le calmer. Annoncez les notes calmement, sans précipitation, voir, en retardant un peu la note pour modérer sont attaque. N'oubliez pas qu'il vaut mieux ramener l'auto à la maison et perdre 3 dixièmes que le contraire.

PILOTE/COPILOTE ET UNE VRAI HISTOIRE DE COUPLE !

Cela peut prêter à sourire mais le fait de passer de nombreuses heures ensemble (recos + course) rapproche un peu. Vous apprenez à mieux connaître votre équipier ! Si le jour de la course vous sentez que quelque chose ne va pas dites-le lui ! Un pilote dans le feu de l'action ne se rendra pas toujours compte qu'il est LIMITE. A ces côtés vous pouvez vous en apercevoir et ce sera un véritable service que vous lui rendrez en disant simplement "calme-toi !".

JE SUIS PERDU !

Il n'y a pas de honte à cela et ça arrive à tout le monde ! Si vous vous perdez dans les notes dites-le immédiatement ! N'essayez pas d'inventer ou de dire quelque chose dont vous n'êtes pas sûr à 100%. Votre pilote s'en rendrait compte et n'aurait plus confiance en vous...

TRUCS ET ASTUCES 

-Numérotez les pages de votre cahier de note par ordre décroissant (la dernier page étant la page ZERO).
A tout moment vous pourrez savoir à peu près ou vous en êtes dans le déroulement d'une spéciale. Pour peu que vous utilisiez une page de note par km de spéciale, le calcul est simple. Vous pouvez instantanément savoir combien de km il reste avant l'arrivée. Particulièrement utile dans les situations de crise ou votre pilote vous lâche "Elle chauffe, combien reste-il jusqu'à l'arrivée ?"


-Votre pilote est avare en repère dans SES notes ? N'hésitez pas à en rajouter pour vous (d'une autre couleur si possible). Vous ne les direz pas mais au moins cela diminuera les risques que vous vous perdiez.

-Et après l'arrivée la course s'arrête? Dans certains cas, n'oubliez pas de noter les virages qui se situent APRES la ligne d'arrivée ! On arrive bien vite dans cette zone que l'on néglige souvent, et pourtant... Chaque année, bon nombre en font l'amère expérience.

-Inscrivez sur la première page de chaque spéciale les informations importantes : Nom de la spéciale, sa longueur, son (ses) numéro(s) (ex: ES 5/7/9) et accessoirement l'endroit ou se situe la ligne de départ (30m après la ferme) ainsi que le nombre de passages en reconnaissance que vous avez effectué. Ses informations seront ainsi toujours facilement à votre portée si le jour de la course on vous les demande.


-Marquez ce que vous devez faire ou dire ! Dans la situation de stress (et paradoxalement de bonheur) que vous vivez en spéciale, certains détails peuvent vous échapper... Inscrivez les sur votre carnet de notes.


Exemple : au départ de la spéciale : "compteur à zéro" (parfois important pour communiquer ou se trouve la voiture dans la spéciale en cas d'abandon), "marche forcée du ventilateur" (allumé ou éteinte en fonction de l'auto), "arrêter radio" en fin de spéciale pour ne pas avoir de mauvaise surprise, etc...

-Pour ceux qui prennent des temps en spéciale, marquez "CHRONO" ainsi que "ARRET CHRONO" une ou deux lignes avant le dernier virage de la spéciale. Cela vous permettra de préparer votre chrono pour l'arrêter. Sinon jamais vous penserez à l'éteindre... De même, pour ceux qui sont particulièrement à l'aise, vous pouvez prendre un temps intermédiaire (noter "INTER") en cours de spéciale. Cela vous permettra d'encourager votre pilote en spéciale en lui annonçant fièrement un "- 10 !" par rapport au tour précédent, sinon, dans le cas contraire d'essayer de le réveiller !



-Préparez et vérifiez vos documents ! Lors de la remise du carnet de pointage, TOUJOURS vérifier le temps que le commissaire inscrit sur votre carnet ! L'erreur est humaine ! Si vous prenez un temps en spéciale, vérifiez qu'il n'y a pas d'erreur de chronométrage. Il peut parfois avoir un léger décalage mais en aucun cas il ne doit dépasser plusieurs secondes ! Attention : parfois le chrono que vous portez autour du coup peu s'arrêter puis repartir en tapant sur la boucle de votre harnais ! "Comment ! Mon chrono m'annonce 1'15'' de moins que votre temps ! " Etonnement garanti. Avant de prendre le départ de la spéciale préparez votre road book en le positionnant à la page correspondant à la fin de la spéciale. Quand le temps imparti est un peu juste, ou que vous avez eu un problème en spéciale, vous ne devez pas perdre de temps en cherchant désespérément ou vous êtes sur le road book et où vous devez aller !

-Faites au moins une fois les secteurs de liaison. Si cela est possible, faites au moins un tour complet de votre road book. Cela vous permettra de voir si il y à des points litigieux; de noter éventuellement des zones dangereuses (mauvaise priorité à droite); de voir le temps qu'il faut pour parcourir le secteur de liaison et en déduire le temps d'assistance; de déterminer ou positionner votre assistance, etc... Dans tous les cas vous serez plus tranquille le jour de la course.

-Le jour de la course, après le premier reclassement, préparez 2 listes des numéros de courses. Sur la première (étiquette autocollante) notez le numéro des 4 ou 5 véhicules qui vous précèdent ainsi que le 2 ou 3 qui vous suivent. Collez-la ensuite sur le tableau de bord à la vue de votre pilote. Cela lui permettra de savoir très rapidement ou il doit se placer dans la file d'attente (avant départ de spéciale ou sortie de parc fermé) et vous dégagera du temps pour faire autre chose. Préparez la même liste sur une feuille volante pour votre assistance.

LE CARNET DE POINTAGE

Le remplissage et la lecture d'un carnet de pointage se fait de bas en haut.
Première ligne :
cette ligne facultative indique combien le carnet doit contenir de feuillets. Ici nous sommes sur le 3eme feuillet sur 3 au total.

Deuxième ligne :
information pour savoir à qui rendre le carnet en fin d'étape.

Troisième ligne :
C'est le numéro de course de l'équipage.

Quatrième ligne :
"Noailles" nom du lieu dit du départ de la spéciale. DES* théorique, zone remplie par le commissaire du CH* départ.

Cinquième ligne :
"Les farges" nom du lieu dit de l'arrivée de la spéciale.
DES réelle, c'est l'heure réelle du départ chronométré. Cette heure peut être différente de l'heure de départ théorique si il y a eu un évènement quelconque (arrêt de course, incident,...).

Sixième ligne :
EC 5, c'est le nom du secteur chronométré.
AES*, c'est le temps marqué par le commissaire au point stop?.

Septième ligne :
(Temps Imparti) C'est le temps qu'a estimé l'organisateur pour faire la spéciale plus le secteur de liaison vers le CH suivant.

Huitième Ligne :
C'est la seule zone ou vous pouvez écrire (facultatif). Elle vous sert à calculer votre temps de pointage idéal.

HEURE POINTAGE IDEAL = HEURE DEPART REEL + TEMPS IMPARTI
Attention, l'erreur de pointage classique consciste à calculer son temps
en prenant l'heure de départ théorique plutôt que l'heure de départ réel !!

Neuvième Ligne :
Cadre rempli par le commissaire au CH suivant.



* Abréviations :
CH : Contrôle Horaire
EC : Epreuve Chronométrée.
AES : Arrivée epreuve spéciale


DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

FICHE HOMOLOGATION 

Ou plutôt l’ensemble des feuilles qui la constitue contient le descriptif de votre véhicule tel que le constructeur l’a présenté aux commissaires techniques de la FIA lors de son homologation. 
 
Cette fiche est la SEULE référence valable lors des contrôles techniques. 
 
Une pièce ne peut être montée sur votre véhicule que si elle figure sur la fiche d'homologation de ce modèle, même si le constructeur la monte en série depuis. Par exemple : il était préconisé dans le réseau de monter des petits « snorkels » sur les boites à air des 205 R. Certains concessionnaires l’ont même fait d’office, mais Peugeot n’ayant pas fait homologuer cette pièce, de nombreux concurrents se sont vus mis en demeure de les retirer et boucher les trous. 
 
COMMENT SE LA PROCURER ? 

 


 Une seule adresse : la FFSA qui se fera un plaisir de vous la fournir. Ne pas oublier de spécifier le type exact du véhicule et son groupe.
 
DE QUOI SE COMPOSENT T'ELLE ? 
 
Nous ne considérons que les fiches d'homologation des Gr A-FA, N-FN : 
 
Une fiche de base Gr A Une fiche de base Gr N Des feuilles complémentaires décrivant les pièces homologuées lors de l’évolution du modèle (VO, ET) ou créées spécialement pour la compétition (ES), rectifiant les possibles erreurs sur les feuilles de base (ER). Ces feuilles vous sont adressées gracieusement par la FFSA si vous indiquez le N° de la fiche et le N° de la dernière feuille d’extension que vous possédez. ATTENTION : pour le groupe N, la fiche Gr A est obligatoire. 
 
Ces fiches d'homologations doivent être des originaux comportant la marque de la FFSA en perforations ou tampon sec, ceci pour deux raisons : 

-la première est que c’est obligatoire !!! 

-la seconde est qu’avec les possibilités informatiques il est très facile de se faire une « fiche personnelle » : avec les moyens modernes il est très aisé de remplacer par exemple la (mauvaise) photo d’un disque par une autre d’un type non homologué. Contrairement aux concurrents, les commissaires techniques ne connaissent pas par cœur toutes les homologations de tous les véhicules. Et si, en plus, vous utilisez une auto « exotique »…. 

Un conseil 
 
Compétiteur sérieux, vous connaissez les pièces que vous avez monté sur votre auto. Mais, lors de vérifications, vous cherchez désespérément la page où est décrite la pièce que l’on contrôle. Pour éviter ce problème, mettez des onglets sur les feuilles et surlignez la pièce utilisée. Certaines autos possédant une fiche comportant une centaine de feuilles, il est très difficile de localiser la pièce en question. Il faut reconnaître que la qualité des photos ne facilite pas ce travail ! Pour vous retrouver plus facilement, toutes les fiches sont classées de la même façon : Les articles sont numérotés de 100 à 900. le chiffre des centaines représente toujours le même chapitre. Par exemple, les articles numérotés 300 et suivants correspondent aux données du moteur, ceux en 600 concernent la boite de vitesse, etc…


COMME LE PASSEPORT ET VOTRE LICENCE, LA FICHE D’HOMOLOGATION DOIT ETRE A BORD DU VEHICULE PENDANT TOUTE LA DUREE DE L’EPREUVE.

LE PASSEPORT TECHNIQUE

Le passeport technique est la " carte grise " sportive d'un véhicule de compétition.


A QUI EST T'IL DESTINE ?

A TOUS les véhicules participant à une épreuve organisée sous l'égide de la FFSA.

A QUI APPARTIENT-IL ?


Il appartient à la FFSA qui peut le reprendre à tout moment.

QUI LE DETIENT ?

Le propriétaire du véhicule. C'est pourquoi en cas de vente du véhicule, le passeport technique doit être remis au nouveau propriétaire ou si l'on préfère, ne jamais acheter une auto ayant couru sans récupérer le passeport technique.


COMMENT L'OBTENIR ?

La solution la plus simple mais sûrement pas la meilleure est de le faire établir lors des vérifications techniques au départ d'une épreuve.

POURQUOI EST-CE LA MAUVAISE SOLUTION ?

- parce que les commissaires techniques n'ont que très peu de temps pour effectuer les vérifications techniques et qu'établir un passeport demande du temps.

- Parce que si une anomalie importante apparaît, il ne vous restera qu'à rentrer chez vous pour vous mettre en conformité.


Donc, la meilleure solution est de faire ce passeport en dehors de toute compétition. Pour cela, il faut prendre rendez-vous avec un commissaire technique et se mettre d'accord sur le lieu et le jour. Si vous n'en connaissez pas, interrogez votre ASA ou votre Comité régional qui vous donnera les coordonnées des commissaires techniques les plus proches.


Pour établir ce document, votre auto devra être prête comme pour le départ d'une épreuve. Pas question de vérifier une auto dont l'extincteur est encore dans sa boite d'origine ou les harnais non posés.


DE QUOI SE COMPOSENT T'IL ?

Une première page identifiant le véhicule (plus le moteur pour les Gr F 2000) et comportant un emplacement pour une vignette.


 La deuxième page est destinée aux photos de votre véhicule. Comme indiqué, pas de Polaroïd, de photos sortant d'imprimante et surtout il faut respecter la notion de vue de trois quarts avec, sur chaque photo un côté différent du véhicule. Evitez les photos sur remorque.


La page suivante sert à noter les coordonnées du propriétaire du véhicule. A chaque vente, cette page devra être complétée par l'acquéreur. Ne pas oublier de signer.

 
Les autres pages sont réservées aux commissaires techniques pour y inscrire, sur l'une, les modifications apportées, le nouveau N° d'immatriculation, etc… et sur les deux dernières (qui devraient rester vierges) les commissaires techniques marquent les anomalies relevées lors des différentes vérifications. Elles sont composées d'une case indiquant la date et l'épreuve, une autre où le commissaire technique décrit l'anomalie, une où il signe et enfin d'une dernière où le commissaire technique de l'épreuve suivante atteste de la mise en conformité. Pour les F 2000, il a été ajouté un coupon que le commissaire technique doit détacher après que le propriétaire l'ait rempli et qu'il transmet à la FFSA.

Ces passeports s'accompagnent d'une vignette que le commissaire technique colle sur le montant de l'arceau principal côte pilote. Attention lors de travaux ou de mise en peinture de ne pas la détruire ou rendre invisible. 

QUE FAIRE SI JE CHANGE COULEUR DE MA VOITURE ?

Le mieux est de refaire des photos, mais en attendant, la page " informations complémentaires " est destinée à cela. Par contre, si vous modifiez l'aspect de votre véhicule (F 2000, T3, auto-cross, etc) de nouvelles photos sont impératives. 

EN CAS DE PERTE OU DESTRUCTION :


1- la vignette : envoi de la photocopie recto-verso des trois volets du passeport technique à la FFSA qui renverra un duplicata de vignette à poser sur l'arceau et la photocopie du passeport technique visée qui sera jointe au passeport technique d'origine.


 2- Le passeport technique : déclaration de perte à la FFSA accompagnée d'un chèque équivalent au prix du duplicata d'une licence sportive. La FFSA renverra un passeport technique qui sera à compléter par un commissaire technique.

LE PASSEPORT TECHNIQUE DOIT ETRE DANS LE VEHICULE PENDANT TOUTE LA DUREE DE L'EPREUVE

CREER UNE ASSOCIATION

Les associations à but non lucratif peuvent se former librement et peuvent fonctionner sans être déclarée.
Cependant, pour exister légalement, pour pouvoir demander des subventions, soutenir une action en justice ou éventuellement acheter ou vendre en son nom, une association doit être déclarée.


Cela vous permet d'ouvrir un compte en banque, disposer d'un carnet de chèque et faire transiter librement des fonds sur le compte bancaire sans risquer d'avoir à rendre personnellement des comptes au fisc (cas ou vous placeriez ces fonds sur votre propre compte courant). 

 
Ces types d'associations sont généralement appelées "associations Loi 1901" . 

VOUS DEVEZ :

Etre au moins deux personnes (au minimum un président et un trésorier) avoir une adresse fixe pour pouvoir localiser un siège social. rédiger les statuts de l'association. 

CHOISIR UN NOM : 


 Rien de plus simple à première vue sauf que...son nom peut vous compliquer ou vous simplifier la vie dans certains cas !

QUELQUES RECOMMANDATIONS :




Vérifier l'abréviation du nom de votre association (prenez la première lettre de chacun des mots) afin de vous assurer qu'elle ne porte pas à confusion ou à sourire... Une association qui aurait les initiales GLLOQ, outre le fait que cela soit tout simplement imprononcable, deviendrait vite risible une fois épelé ;-)

Eviter d'utiliser un nom d'association déjà existant voir un nom de marque déjà déposé ! Cela peut paraître bête mais à éviter tout de même... Pour cela, faite une petite recherche avec votre butineur préféré sur Internet (Yahoo, Google, etc). Pour les noms de marque, vous pouvez utiliser le site de l'INPI.



 Sur papier libre, cette déclaration devra faire apparaître :

-Le titre exact de l’association : (exemple : Team Adonf Racing)

-L’objet de l’association : (exemple : Faire courir un petit jeune qui va vite...)

-L’adresse du siège social et le cas échéant des autres établissements (exemple : café de paris 31000 Toulouse)

-Le n° de téléphone d’un responsable de l’association

-La liste des personnes chargées de l’administration ou de la direction de l’association en précisant pour chacune d’elle :

     * Nom (Nom de jeune fille, le cas échéant )

     *Prénoms

     *Date et lieu de naissance

     *Nationalité

     *Adresse complète

     *Profession

     *Fonction dans l’association

Ce sont, en règle générale, les dirigeants de l’Association qui procèdent à sa déclaration. Celle-ci est faite à la Préfecture ou à la Sous-Préfecture correspondant au siège social de l’Association. Votre déclaration doit être accompagnée de deux exemplaires des statuts de l’association.

Vous devrez également joindre une attestation justifiant l’établissement du siège social (accord écrit du propriétaire, du locataire ou du responsable des lieux, ou copie du bail établi au nom de l’association, s’il y a lieu). 

A réception du récépissé de déclaration, adressez une demande d'insertion (imprimé à obtenir à la préfecture) au service préfectoral, qui la transmet à la direction des Journaux officiels. La publication aura lieu dans un délai d’un mois et donnera la capacité juridique de l’association uniquement à partir de la date de parution effective au Journal Officiel. C'est la seule preuve de l'existence juridique de l'association (procurez-vous plusieurs exemplaires du Journal officiel). Cela vous permettra en autre d’ouvrir un compte en banque. 


REDACTION DES STATUTS 

Mentionnez : le nom et le cas échéant, le sigle du team ou de l'écurie L’objet de l’association (but et champ d’action) Moyens d’action pour la réalisation de l’objet social Durée de l’Association (illimitée, ou limitée pour une tâche précise; exemple : gagner une place de copilote tous frais payés sur un rallye).

 ASSEMBLE GENERALE

 


L'assemblée générale est une réunion au cours de laquelle vous déciderez des objectifs de l'association, (élection du conseil d'administration, prix de la cotisation, vie de l'association, objectifs, etc) .Elle doit avoir lieu au moins une fois par an. Il est souhaitable de convoquer l'ensemble des membres de l'association à l'assemblée générale. Même si cette disposition n'est pas obligatoire, elle vous sera imposée dans le cadre de la plupart des demandes d'agréments et ce sera aussi l'une des conditions d'appréciation de la non lucrativité de l'association par les services fiscaux.


LE BUREAU DIRECTEUR 



 Composé de membres appelés "membres du bureau" ou "membres dirigeants", c’est l’instance de direction de l’association. Ils détiennent le pouvoir décisionnel de l’association.

Sa composition :


-Un président, dirigeant et représentant de l’association. Il représente de plein droit l’association devant la justice et dirige l’administration. Il a un mandat pour organiser et contrôler l’activité de l’association, il peut déléguer l’exercice de ses responsabilités. Le président prend les responsabilités par la signature des contrats et représentation de l’association pour tous les actes engageant des tiers, et porte la responsabilité envers la loi, envers ses membres et ses partenaires.


-Un secrétaire, chargé du fonctionnement administratif (facultatif). Assurant les taches administratives en générale, la correspondance de l’association, établissant les comptes-rendus des réunions, il est responsable de la tenue des registres et des archives….


-Un trésorier, chargé de la gestion financière. Il mène la gestion de l’association et tient la comptabilité, perçoit les versements, effectue les paiements et les placements, prépare le bilan annuel. Il fait aussi la présentation des comptes de l’association lors des assemblées générales. 

Ces membres de droit sont éventuellement accompagnés par des adjoints ( vice- président, vice…). 

DECLARATION INITIALE D'ASSOCIATION A LA PREFECTURE OU SOUS PREFECTURE


Monsieur le Préfet (ou Sous-Préfet),

Nous avons l'honneur, conformément aux dispositions de l'article 5 loi du 1er juillet 1901 et de l'article 1er de son décret d'application du 16 août 1901, de procéder à la déclaration de l'association dénommée (nom de l'association tel qu'il figure dans les statuts - pas de sigle), dont le siège est à (adresse du siège social).


Cette association a pour objet (reproduire l'article des statuts relatif à l'objet ou au but de l'association).


Les personnes en charge de son administration ou de sa direction sont :


M. …, prénoms…, de nationalité…., domicilié à …., exerçant la profession de …., président ;


M. …, prénoms…, de nationalité…., domicilié à …., exerçant la profession de …., trésorier ;

 M. …, prénoms…, de nationalité…., domicilié à …., exerçant la profession de …., secrétaire.

Ci-joint deux exemplaires des statuts de l'association, dûment approuvés par nos soins. 

Nous vous demandons de bien vouloir nous délivrer un récépissé pour la présente déclaration. 


Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet (ou Sous-Préfet), l'assurance de nos sentiments les meilleurs.

Fait à …., le…

M….......... M............. (noms et signatures) 

STATUTS TYPES

 


La rédaction des statuts est tout à fait libre et doit correspondre au mieux à la gestion et à la vocation de votre association. Les statuts font office de "loi" en cas de litige au sein de votre association et servent de référence vis à vis des tribunaux. Sa rédaction doit être étudiée attentivement.

Voici un exemple ci-dessous que vous pourrez adapter à vos besoins 

 ARTICLE 1 : CONSTITUTION

Création

Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour titre :

ARTICLE 2 : OBJET

L’association a pour objet de favoriser, développer et promouvoir :

ARTICLE 3 : MOYENS D’ACTION

Pour la réalisation de son objet, l’association a pour moyen principal d’action de mettre en place une structure d'assistance pour une écurie de rallye automobile.

 ARTICLE 4 : SIEGE SOCIAL

Le siège social est fixé au :........................................... I

l peut être transféré sur simple décision du conseil d’administration.

 ARTICLE 5 : DUREE

 La durée de l’association est illimitée.

 ARTICLE 6 : LES MEMBRES DE L’ASSOCIATION

 L’association se compose de membres d’honneur, de membres bienfaiteurs et de membres adhérents :

 - Les membres d’honneurs sont désignés par le Conseil d’Administration pour les services qu’ils ont rendu ou rendent à l’association. Ils sont dispensés du paiement de la cotisation annuelle et ont le droit de participer à l’assemblée générale avec voix délibérative.

- Les membres bienfaiteurs sont ceux qui acquittent une cotisation annuelle spéciale fixée par le conseil d’administration. Il ont le droit de participer à l’assemblée générale avec voix délibérative.

- Les membres adhérents sont des personnes physiques ou morales. Ils acquittent la cotisation statuaire fixée annuellement par le conseil d’administration. Ils sont membres de l’assemblée générale avec voix délibérative.

ARTICLE 7 : ADHESION

 L’admission des membres est prononcée par le conseil d’administration, lequel, en cas de refus, n’a pas à motiver sa décision.

ARTICLE 8 : PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE

 La qualité de membre se perd par :

- décès

- démission adressée par écrit au président de l’association

- exclusion prononcée par le conseil d’administration pour infraction aux présents statuts ou pour tout autre motif portant préjudice aux intérêts moraux et matériels de l’association

- Par radiation prononcée par le conseil d’administration pour non paiement de la cotisation

Avant la décision éventuelle de radiation ou d’exclusion, l’intéressé est invité à fournir des explications écrites et adressées au président de l’association.

ARTICLE 9 : RESPONSABILITE DES MEMBRES

 Aucun des membres de l’association n’est personnellement responsable des engagements contractés par elle. Seul le patrimoine de l’association répond de ses engagements. En matière de gestion, la responsabilité incombe, sous réserve d’appréciation souveraine des tribunaux, aux membres du conseil d’administration et aux membres de son bureau.

 ARTICLE 10 : CONSEIL D’ADMINISTRATION

 L’association est administrée par un conseil d’administration comprenant trois membres au moins élus pour …….. ans.

 En cas de vacances, le conseil d’administration pourvoit au remplacement de ses membres. Il est procédé au remplacement définitif par la plus prochaine assemblée générale.

 Est éligible au conseil d’administration tout membre de l’association depuis ........ mois au moins et âgé de 18 ans et plus le jour de l’élection et à jour de ses cotisations.

 ARTICLE 11 : REUNIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le conseil d’administration se réuni au moins …….. fois par an et, sur la demande écrite adressée au président de l’association, de la moitié de ses membres, il se réunit chaque fois que l’intérêt de l’association l’exige.

 Le président convoque par écrit les membres du conseil d’administration aux réunions en précisant l’ordre du jour. Chaque membre du conseil d’administration peut se faire représenter par un membre du conseil d’administration. Chaque administrateur ne peut définir plus d’un mandat de représentation par réunion.

 Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents et représentés. En cas d’égalité, la voix du président est prépondérante.

 Toutes les délibérations du conseil d’administration sont consignées dans un registre et signées du président et du secrétaire.

 ARTICLE 12 : REMUNERATIONS

Les MANDATS des membres du conseil d’administration sont gratuits. Toutefois, les frais et débours occasionnés par l’accomplissement de leur mandat peuvent être remboursés aux administrateurs sur présentation d’un justificatif. Le rapport financier présenté à l’assemblée générale doit faire mention des remboursements des frais de mission, de déplacements ou de représentation réglés à des administrateurs.

ARTICLE 13 : POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus dans les limites de l’objet de l’association et dans le cadre des résolutions adoptées par l’assemblée générale.

 Il peut autoriser tous actes ou opérations qui ne sont pas statutairement de la compétence de l’assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.

 Il se prononce sur les admission de membres de l’association et confère les éventuels titres de membres d’honneur et bienfaiteurs. Il se prononce également sur les mesures de radiation et d’exclusion des membres.

 Il contrôle la gestion des membres du bureau qui doivent lui rendre compte de son activité à l’occasion de ces réunions. Il autorise l’ouverture de tous comptes bancaires, aux chèques postaux et auprès de tous autres établissements de crédit, effectue tous emplois de fonds, contacte tous emprunts hypothécaires ou autres, sollicite toutes subventions, requiert toutes inscriptions ou transcriptions utiles.

 Il autorise le président ou le trésorier, le directeur administratif à exécuter tous actes, aliénations et investissements reconnus nécessaires, des biens et des valeurs appartenant à l’association et à passer les marchés et contrats nécessaires à la poursuite de son objet.

 Il peut déléguer toutes ou parties de ses attributions au bureau.

 ARTICLE 14 : BUREAU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

 Le conseil d’administration élit chaque année, au scrutin secret, parmi ses membres élus, un bureau comprenant :

- un PRESIDENT

et en référence à l’article 11

 - un VICE-PRESIDENT (facultatif)

- un SECRETAIRE, et éventuellement un SECRETAIRE ADJOINT

- un TRESORIER, et éventuellement un TRESORIER ADJOINT

ARTICLE 15 : ROLES DU BUREAU

Le bureau prépare les réunions du conseil d’administration dont il exécute les décisiosn et traite les affaires courantes dans l’intervalle des réunions du conseil d’administration. Il se réunit mensuellement.

 Le président réunit et préside le conseil d’administration et le bureau.

 Il représente l’association en justice et dans tous les actes de la vie civile.

 Il peut déléguer, sur avis du conseil d’administration, ses pouvoirs à un autre membre du conseil d’administration. Sur décision du conseil d’administration, il peut exercer la fonction de directeur administratif et artistique.

 Le SECRETAIRE est chargé de la correspondance statuaire, notamment l’envoi des convocations. Il rédige les procès-verbaux des instances statuaires et en assure la transcription sur les registres prévus à cet effet.

 Le TRESORIER tient les comptes de cette association.

ARTICLE 16 : DISPOSITIONS COMMUNES AUX ASSEMBLEES GENERALES

 Les assemblées générales se composent de tous les membres de l’association à jour de leurs cotisations.

 Les assemblées générales se réunissent sur convocation du président de l’association ou sur demande écrite d’au moins un tiers des membres de l’association.

 La convocation doit mentionner obligatoirement l’ordre du jour prévu et fixé par le conseil d’administration. Elle peut être faite par lettres individuelles adressées aux membres de l’association, par avis publié dans la presse et par affichage dans les locaux de l’association. En tout état de cause, cette information doit être réalisée au moins quinze jours avant la date fixée pour la tenue de l’assemblée.

 Seules sont admissibles les résolutions prises par l’assemblée générale sur les points inscrits à l’ordre du jour.

 La présidence de l’assemblée générale appartient au président ou à un membre du bureau s’il est empêché.

 Les délibérations sont constatées par des procès verbaux inscrits sur un registre et signés par le président et le secrétaire.

 Les membres de l’association peuvent se faire représenter par un autre membre de l’association en cas d ’empêchement. Un membre présent ne peut détenir plus d’un mandat de représentation. Il est tenu une feuille de présence signée par chaque membre présent

 et certifiée par le président de l’assemblée. Les pouvoirs y sont également signifiés.

ARTICLE 17 : ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

 L’assemblée générale ordinaire se réunit une fois par an. Elle entend le rapport du conseil d’administration sur la gestion financière et le rapport d’activité du directeur administratif et artistique. Elle peut nommer un commissaire aux comptes chargé de la vérification de la comptabilité de l’association. Après avoir délibéré et statué sur ces différents rapports, l’assemblée générale apprécie le budget de l’exercice suivant et délibère également sur toutes les autres questions figurant à l’ordre du jour.

 Elle pourvoit à l’élection des membres du conseil d’administration. Les décisions de l’assemblée générale ordinaire sont prises à la majorité des membres présents et représentés. Elles sont prises à bulletins levés, excepté pour l’élection des membres du conseil d’administration pour laquelle le scrutin secret est requis.

ARTICLE 18 : ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE

 Elle est convoquée dans les conditions prévues à l’article 18 des présent statuts.

 Pour la validité de ses délibérations, il est nécessaire qu’au moins la moitié des membres de l’association soient présents ou représentés. Si le quorum n’est pas atteint, l’assemblée extraordinaire est convoquée à nouveau, à quinze jours d ’intervalle. Elle peut alors délibérer quel que soit le nombre de présents et représentés.

 - des subventions de l’état, des collectivités territoriales et des établissements publics - du produit des manifestations qu’elle organise

- des intérêts et redevances des biens et valeurs qu’elle peut posséder

- des rétributions des services rendus

- de toutes autres ressources autorisées par la loi, notamment, recourir en cas de nécessité, à un ou plusieurs emprunts bancaires ou privés.

ARTICLE 19 : ORGANISATION COMPTABLE

L’association doit tenir une comptabilité conforme au plan comptable des entreprises du spectacle.

 Les comptes de bilan et les comptes de résultats que l’association doit établir chaque année peuvent être vérifiés par un commissaire aux comptes désigné sur la liste des commissaires aux comptes du ressort géographique du siège social de l’association.

ARTICLE 20 : DISSOLUTION DES BIENS

En cas de dissolution, l’assemblée générale extraordinaire désigne un ou plusieurs liquidateurs qui seront chargés de la liquidation des biens de l’association et dont elle détermine les pouvoirs.

 Les membres de l’association ne peuvent se voir attribuer, en dehors de la reprise de leurs apports financiers, mobiliers ou immobiliers, une part quelconque des biens de l’association. L’actif net subsistant sera attribué obligatoirement à une ou plusieurs associations poursuivant des buts similaires et qui seront désignés par l’assemblée générale extraordinaire.

 ARTICLE 21 : REGLEMENT INTERIEUR

Un règlement intérieur peut être établi par le conseil d’administration qui le fait approuver par l’assemblée générale ordinaire.

 ARTICLE 22 :FORMALITES

Le président du conseil d’administration doit accomplir toutes les formalités de déclaration et de publication prévues par la loi, tant au moment de la création de l’association qu’au cours de son existence.

Fait à .................... le

Pour le président

Pour le trésorier

Pour le secrétaire (signatures)

TEXTE INTEGRALE LOI JUILLET 1901


TITRE 1 er

Article 1er

L'association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est régie, quand à sa validité, par les principes généraux du droit applicables aux contrats et obligations.

Article 2

 Les associations de personnes pourront se former librement sans autorisation ni déclaration préalable, mais elles ne jouiront de la capacité juridique que si elles se sont conformées aux dispositions de l'article 5.

 Article 3


 Toute association fondée sur une cause ou en vue d'un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du Gouvernement, est nulle et de nul effet.

 Article 4

 Tout membre d'une association qui n'est pas formée pour un temps déterminé peut s'en retirer en tout temps, après paiement des cotisations échues et de l'année courante, nonobstant toute clause contraire.

 Article 5


Toute association qui voudra obtenir la capacité juridique prévue par l'article 6 devra être rendue publique par les soins de ses fondateurs.

 (L.71-604, 20 juillet 1971, article 1er) La déclaration préalable en sera faite à la préfecture du département ou à la sous-préfecture de l'arrondissement ou l'association aura son siège social. Elle fera connaître le titre et l'objet de l'association, le siège de ses établissements et les noms, professions (L.81-909, 9 octobre 1981, art 1er-I) domiciles et nationalités de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de son administration ou de sa direction. Deux exemplaires des statuts seront joints à la déclaration. Il sera donné récépissé de celle-ci dans le délai de cinq jours.

 (L.81-909, 9 octobre 1981, art 1er-II) Lorsque l'association aura son siège social à l'étranger, la déclaration préalable prévue à l'alinéa précédent sera faite à la préfecture du département où est situé le siège de son principal établissement.

(L.71-604, 20 juillet 1971, art 1er) L'association n'est rendue publique que par une insertion au Journal Officiel, sur production de ce récépissé. Les associations sont tenues de faire connaître, dans les trois mois, tous changements survenus dans leur administration ou direction, ainsi que toutes les modifications apportées à leurs statuts.

 Ces modifications et changements ne sont opposables aux tiers qu'à partir du jour où ils auront été déclarés.

 Les modifications et changements seront, en outre, consignés sur un registre spécial qui devra être présenté aux autorités administratives et judiciaires chaque fois qu'elles en feront la demande.

Article 6

(L.48-1001, 23 juin 1948; L.87-571, 23 juillet 1987, art.16) Toute association régulièrement déclarée peut, sans aucune autorisation spéciale, ester en justice, recevoir des dons manuels ainsi que des dons des établissements d'utilité publique, acquérir à titre onéreux, posséder et administrer, en dehors des subventions de l'Etat, des région, des départements, des communes et de leurs établissements publics:


1) Les cotisations de ses membres ou les sommes au moyen desquelles ces cotisations ont été rédimées, ces sommes ne pouvant être supérieures à 100 F;


2) Le local destiné à l'administration de l'association et à la réunion de ses membres;

3) Les immeubles strictement nécessaires à l'accomplissement du but qu'elle se propose. Les associations déclarées qui ont pour but exclusif l'assistance, la bienfaisance, la recherche scientifique ou médicale peuvent accepter les libéralités entre vifs ou testamentaires dans les conditions fixées par décret en Conseil d'Etat (*). Lorsqu'une association donnera au produit d'une libéralité une affectation différente de celle en vue de laquelle elle aura été autorisée à l'accepter, l'acte d'autorisation pourra être rapporté par décret en Conseil d'Etat.

Article 7

(L.71-604, 20 juillet 1972, art.2) En cas de nullité prévue par l'article 3, la dissolution de l'association est prononcée par le tribunal de grande instance, soit à la requête de tout intéressé, soit à la diligence du ministère public. Celui-ci peut assigner à jour fixe et le tribunal, sous les sanctions prévues à l'article 8, ordonner par provision et nonobstant toute voie de recours, la fermeture des locaux et l'interdiction de toute réunion des membres de l'association.

 (D-L. 21 octobre 1935) En cas d'infraction aux dispositions de l'article 5, la dissolution peut être prononcée à la requête de tout intéressé ou du ministère public. 

Article 8 

Seront punis des peines d'amende prévues pour les contraventions de la cinquième classe ceux qui auront contrevenu aux dispositions de l'article 5.

 Seront punis d'une amende de 30 000 Francs et d'un emprisonnement d'un an, les fondateurs, directeurs ou administrateurs de l'association qui se serait maintenue ou reconstituée illégalement après le jugement de dissolution. seront punis de la même peine toutes les personnes qui auront favorisé la réunion des membres de l'association dissoute, en consentant l'usage d'un local dont elles disposent.

Article 9 

En cas de dissolution volontaire, statutaire ou prononcée par justice, les biens de l'association seront dévolus conformément aux statuts ou, à défaut de disposition statutaire, suivant les règles déterminées en assemblée générale.

TITRE II 

Article 10 

(L.87-571, 23 juillet 1987, art.17-I) Les associations peuvent être reconnues d'utilité publique par décret en Conseil d'Etat, à l'issue d'une période probatoire de fonctionnement d'une durée au moins égale à trois ans.

 La reconnaissance d'utilité publique peut être retirée dans les mêmes formes.

 La période probatoire de fonctionnement n'est toutefois pas exigée si les ressources prévisibles sur un délai de trois ans de l'association demandant cette reconnaissance sont de nature à assurer son équilibre financier. 

Article 11

Ces associations peuvent faire tous les actes de la vie civile qui ne sont pas interdits par leurs statuts, mais elles ne peuvent posséder ou acquérir d'autres immeubles que ceux nécessaires au but qu'elles se proposent. (L.87-571, 23 juillet 1987, art.17-II) Toutes les valeurs mobilières d'une association doivent être placées en titres nominatifs, en titres pour lesquels est établi le bordereau de références nominatives prévu à l'article 55 de la loi 87-416 du 17 juin 1987 sur l'épargne ou en valeurs admises par la Banque de France en garantie d'avances.

 Elles peuvent recevoir des dons et des legs dans les conditions prévues par l'article 910 du Code Civil. Les immeubles compris dans un acte de donation ou dans une disposition testamentaire qui ne seraient pas nécessaires au fonctionnement de l'association sont aliénés dans les délais et la forme prescrits par le décret ou l'arrêté qui autorise l'acceptation de la libéralité; le prix en est versé à la caisse de l'association. (L. 2 juillet 1913, art.2) Cependant, elles peuvent acquérir, à titre onéreux ou à titre gratuit, des bois, forêts ou terrains à boiser.

 elles ne peuvent accepter une donation mobilière ou immobilière avec réserve d'usufruit au profit du donateur. 

Article 12


Abrogé par l'article 2 du décret du 12 avril 1939. 

TITRE III

Article 13

 (L.42-505, 8 avril 1942) Toute congrégation religieuse peut obtenir la reconnaissance légale par décret rendu sur avis conforme du Conseil d'Etat; les dispositions relatives aux congrégations antérieurement autorisées leur sont applicables.

 La reconnaissance légale pourra être accordée à tout nouvel établissement congréganiste en vertu d'un décret en Conseil d'Etat.

 La dissolution de la congrégation ou la suppression de tout établissement ne peut être prononcée que par décret sur avis conforme du Conseil d'Etat.

Article 14

Abrogé par la Loi du 3 septembre 1940.

 Article 15

Toute congrégation religieuse tient un état de ses recettes et dépenses; elle dresse chaque année le compte financier de l'année écoulée et l'état inventorié de ses biens, meubles et immeubles.

 La liste complète de ses membre, mentionnant leur nom patronymique, ainsi que le nom sous lequel ils sont désignés dans la congrégation, leur nationalité, âge et lieu de naissance, la date de leur entrée, doit se trouver au siège de la congrégation. Celle-ci est tenue de représenter sans déplacement, sur toute réquisition du préfet, à lui-même ou à son délégué, les comptes, états et listes ci-dessus indiqués.

 Seront punis de peines portées au paragraphe 2 de l'article 8 les représentants ou directeurs d'une congrégation qui auront fait des communications mensongères ou refusé d'obtempérer aux réquisitions du préfet dans les cas prévus par le présent article.

Article 16

Abrogé par la Loi 42-505 du 8 avril 1942.

 Article 17


Sont nuls tous actes entre vifs ou testamentaires, à titre onéreux ou gratuit, accomplis soit directement, soit par personne interposée, ou toute autre voie indirecte, ayant pour objet de permettre aux associations légalement ou illégalement formées de se soustraire aux dispositions des articles 2, 6, 9, 11, 13, 14, et 16.

 La nullité pourra être prononcée soit à la diligence du ministère public, soit à la requête de tout intéressé. 

Article 18 

Les congrégations existantes au moment de la promulgation de la présente loi, qui n'auraient pas été antérieurement autorisées ou reconnues, devront, dans le délai de trois mois, justifier qu'elles ont fait les diligences nécessaires pour se conformer à ses prescriptions.

 A défaut de cette justification, elles sont réputées dissoutes de plein droit. Il en sera de même des congrégations auxquelles l'autorisation aura été refusée.

 La liquidation des biens détenus par elles aura lieu en justice. Le tribunal, à la requête du ministère public, nommera, pour y procéder, un liquidateur qui aura pendant toute la durée de la liquidation tous les pouvoirs d'un administrateur séquestre.

 (Loi du 17 juillet 1903) - "Le tribunal qui a nommé le liquidateur est seul compétent pour connaître, en matière civile, de toute action formée par le liquidateur ou contre lui".

 "Le liquidateur fera procéder à la vente des immeubles suivant les formes prescrites pour les ventes de biens de mineurs". Le jugement ordonnant la liquidation sera rendu public dans la forme prescrite pour les annonces légales".

 Les biens et valeurs appartenant aux membres de la congrégation antérieurement à leur entrée dans la congrégation, ou qui leur seraient échus depuis, soit par succession ab intestat en ligne directe ou collatérale, soit par donation ou legs en ligne directe, leur seront restitués.

 Les dons et legs qui leur auraient été faits autrement qu'en ligne directe pourront être également revendiqués, mais à charge par les bénéficiaires de faire la preuve qu'ils n'ont pas été les personnes interposées prévues par l'article 17.

 Les biens et valeurs acquis à titre gratuit et qui n'auraient pas été spécialement affectés par l'acte de libération à une œuvre d'assistance pourront être revendiqués par le donateur, ses héritier ou ayants droit, ou par les héritiers ou ayants droit du testateur, sans qu'il puisse leur être opposé aucune prescription pour le temps écoulé avant le jugement prononçant la liquidation. Si les biens en valeurs ont été donnés ou légués en vue de gratifier non les congréganistes, mais de pourvoir à une œuvre d'assistance, ils ne pourront être revendiqués qu'à charge de pourvoir à l'accomplissement du but assigné à la libéralité. Toute action en reprise ou revendication devra, à peine de forclusion, être formée contre le liquidateur dans le délai de six mois à partir de la publication du jugement. Les jugements rendus contradictoirement avec le liquidateur, et ayant acquis l'autorité de la chose jugée, sont opposables à tous les intéressés. Passé le délai de six mois, le liquidateur procédera à la vente en justice de tous les immeubles qui n'auraient pas été revendiqués ou qui ne seraient pas affectés à une œuvre d'assistance. Le produit de la vente, ainsi que toutes les valeurs mobilières, sera déposé à la Caisse des Dépôts et Consignations. L'entretien des pauvres hospitalisés sera, jusqu'à l'achèvement de la liquidation, considéré comme frais privilégiés de liquidation. S'il n'y a pas de contestation ou lorsque toutes les actions formées dans le délai prescrit auront été jugées, l'actif net est réparti entre les ayants droit.

 Le règlement d'administration publique visé par l'article 20 de la présente loi déterminera, sur l'actif resté libre après le prélèvement ci-dessus prévu, l'allocation en capital ou sous forme de rente viagère, qui sera attribuée aux membres de la congrégation dissoute qui n'auraient pas de moyens d'existence assurés ou qui justifieraient avoir contribué à l'acquisition des valeurs mises en distribution par le produit de leur travail personnel. 


Article 19

Les dispositions de l'article 463 du Code Pénal sont applicables aux délits prévus par la présente loi.

Article 20 

Un règlement d'administration publique déterminera les mesures propres à assurer l'exécution de la présente loi. 


Article 21 

Sont abrogés les article 291, 292, 293 du Code Pénal, ainsi que les dispositions de l'article 294 du même Code relatives aux associations: l'article 20 de l'ordonnance des 5-8 juillet 1820; la loi du 10 avril 1834; l'article 13 du décret du 28 juillet 1848; l'article 7 de la loi du 30 juin 1881; la loi du 14 mars 1872; le paragraphe 2 article 2 de la loi du 24 mai 1825; le décret du 31 janvier 1852 et généralement toutes dispositions contraires à la présente loi.

 Il n'est en rien dérogé pour l'avenir aux lois spéciales relatives aux syndicats professionnels, aux sociétés de commerce et aux société de secours mutuels. 

Article 21 bis 

(L.81-909 du 9 octobre 1981, art.3) La présente loi est applicable aux territoires d'Outre-Mer et à la collectivité territoriale de Mayotte. 

TITRE IV

Des associations étrangères

 Abrogé par l'article 2 de la Loi 81-909 du 9 octobre 1981 

SIEGE SOCIAL

 

C'est l'adresse (le domicile) de votre association.
Voici une lettre type d'attestation de domiciliation à joindre à votre déclaration d'association :

ATTESTATION DE DOMICILIATION ET D’AUTORISATION DE SIEGE SOCIAL


Je soussigné ......(Nom)......., locataire (ou propriétaire)
au .............(adresse).........................................
accepte la domiciliation et l’établissement du
siége social de l’Association :
................(nom de l’association selon statuts - pas de sigle)...................................
à l’adresse précisée ci-dessus.


Fait à ………………. le …………………..

SUBVENTIION

Quelles soient au niveau de votre mairie, municipale ou bien départementale, vous pouvez demander l'octroi d'une subvention pour vous aider à faire vivre votre association.

Voici un exemple de courrier type à rédiger est à envoyer au bureau qui gère la distribution des subventions :


Demande de subvention au titre de l'année….

Association ........

Adresse ..............

Tél. : ...................


A...(nom de la ville)…, le…(date). 


Monsieur (Madame) le Maire, 


Notre association existe depuis ….. 
Elle a pour objet…..........(votre activité)..... et compte actuellement plus de ....(nombre).... membres.

Dans le cadre de notre activité, nous souhaiterions obtenir une subvention ou un dossier de subvention pour ........... (motiver votre demande en expliquant vos projets, besoins, etc)..................


Vous trouverez ci-joint un certain nombre de renseignements relatifs à notre association (Les grandes lignes de votre association : le bilan de la saison, les projets réalisés, les résultats de votre écurire/team etc.). 

Dans l'attente d'une réponse, je vous prie de recevoir, Monsieur (Madame) le Maire, l'assurance de mes sentiments distingués. 


Le Président 

Signature



ASSURANCE


Tout d'abord il y a Assurance et Assurance...

Dans le Sport Automobile vous serez amené à utiliser plusieurs assurances parfois facultatives et parfois indispensables.

ESSAIS SUR ROUTES OUVERTES

 Que votre véhicule fasse de l'asphalte ou bien de la terre, il peut occasionner des dégâts à des tiers.
Si vous utilisez ce véhicule pour aller travailler tous les jours, comme certaines Groupe N le permettent sans trop de soucis, la question ne se posera pas ! Vous devrez assurer votre véhicule.
Si votre véhicule ressemble plus à un proto qu'à une Groupe N, le problème ce complique. En effet, pourquoi assurer un véhicule qui n'est plus en conformité avec le certificat d'homologation des Mines donc non assurable de façon classique ?

 Là vous êtes seul juge. Même si l'assurance ne couvre pas les dégâts causés, au moins serez-vous partiellement en "règle" avec le code de la route. Il faut savoir que de rouler sans police d'assurance n'est pas une infraction mais un délit !


Petite remarque pour ceux qui ont un taux de malus rédhibitoire pour les assureurs habituels : Certaines assurances spécialisées dans le Sport Automobile pourront assurer votre véhicule sans prendre en considération votre taux de Bonus-Malus (prix forfaitaire) et pourront se révéler moins onéreuses que votre assurance habituelle. La couverture sera en contrepartie réduite (responsabilité civile uniquement) mais au moins vous aurez le précieux papillon vert ! 

TRANSPORT DU VEHICULE DE COURSE.


 Pour vous rendre sur les épreuves de votre région vous avez l'habitude d'emprunter la remorque d'un ami que vous tractez avec votre véhicule personnel.


Tout le monde est assuré donc pas de soucis pourrait-on croire. Détrompez vous ! Ca se complique sérieusement quand votre remorque accroche la voiture de monsieur Dupont !

En effet, quel assureur va mettre la main à la poche pour rembourser Monsieur Dupont ?

 L'assurance de la remorque ou du véhicule tracteur ?


 Les assurances n'ont pas toutes la même "philosophie" sur le sujet et certaines sont passées maître dans l'art de se renvoyer la balle... et de faire durer les procédures de remboursement pendant des mois !


Il est donc fortement recommandé, dans la mesure du possible, d'assurer le véhicule tracteur et remorque dans la même assurance !

PENDANT LA COURSE

 


 Si les montants de l'engagement de votre rallye préféré et si cher, c'est parce que il englobe pour une part importante la prime d'assurance qui couvre les dégâts que votre véhicule de course pourrait occasionner pendant le déroulement de l'épreuve. Ce que dit la réglementation :


Article 2.2.1

"Les droits d'engagement comprennent la prime d'assurance garantissant la responsabilité civile du concurrent à l'égard des tiers (...) L'assurance prendra effet depuis le moment du départ et cessera à la fin du rallye ou dès le moment de l'abandon, de l'exclusion ou de la mise hors course, sauf si l'abandon ou la mise hors course survient au cours d'une épreuve spéciale, auquel cas la garantie ne s'exercerait qu'à la fin de cette épreuve de classement."

 En d'autres termes, tant que vous êtes en course (sur le routier ou sur la spéciale) vous êtes couvert pas l'assurance de l'organisateur. Donc votre véhicule étant couvert par cette assurance, n'a pas besoin d'avoir une assurance supplémentaire pour les dégâts causés à des tiers. (rejoint le point N° 1).

 Hors, vous êtes toujours en course tant que vous n'avez pas rendu votre carnet de contrôle !

 En d'autres termes, si vous abandonnez pour quelque raison que se soit (donc si vous rendez votre carnet de contrôle) et que vous décidez de retourner au parc fermé voir les petits copains : attention !

 L'organisateur ne vous couvrira plus !

De même, l'organisateur vous remet (en général) un road book détaillé de l'itinéraire que vous devez emprunter. Faites attention de le suivre à la lettre et de ne pas être tenté de "couper" ou tout simplement de vous perdre... en cas de pépin l'organisateur pourrait très bien vous faire remarquer que vous n'êtes plus sur l'itinéraire prévu et vous considèrera comme hors course donc hors couverture de l'assurance !

Tant que vous n'avez pas rendu votre carnet, même si l'auto est au fond d'un trou, vous êtes toujours assuré ! Certains organisateurs peu vertueux sont moins soucieux de votre avenir quand vous avez rendu votre carnet. "Vous ne faites plus parti de la course, dém.......-vous !" 

ASSURANCE VEHICULE DE COURSE.


Vous pouvez être tenté d'assurer votre véhicule de compétition si celui-ci représente une certaine valeur ou si vous avez plus tendance à rouler dans les bas côtes qu'au milieu de la route... 
Ces assurances ont un coût qui peut sembler élevé mais on est toujours content d'être assuré quand sa voiture ressemble plus à une "compression" de César qu'à un bolide ! A vous donc de voir si le jeu en vaut la chandelle !

ORGANIGRAMME EPREUVE

Qui fait quoi et à qui s’adresser en fonction de vos problèmes... 

DEUX GRANDES FAMILLES :

Les Organisateurs: 

Toutes les personnes participant à l’élaboration de l’épreuve et à son bon fonctionnement pratique. Ce sont le plus souvent les membres de l’ASA organisatrice. Leur travail est vaste et souvent ingrat. Cela va de l’élaboration du parcours et du règlement au ravitaillement des commissaires, à la tenue des buvettes, à la remise en état des terrains après l’épreuve. Réfléchissez bien avant de les critiquer car sans ces bénévoles, il n'y aurait tout simplement pas de course. (Membres d'ASA; Membres d'écuries / Team Bénévoles).

Les Officiels

Les officiels, tous licenciés de la FFSA sont généralement choisis par l’organisateur. Ils se divisent en quatre groupes :

Le pouvoir sportif : Directeur de Course et Commissaires Sportifs.

Ils sont réunis en Collège et prennent toutes les décisions en fonction des rapports fournis par le Directeur de Course (rapport des commissaires de piste, des commissaires techniques, etc…).
Un commissaire sportif particulier doit retenir votre attention : le CRAC (Chargé des Relations Avec les Concurrents).
Appelé également "relation concurrent", il est votre seul interlocuteur. Il sert dl’interface entre le pouvoir sportif et les concurrents. Généralement une photo de ces personnes est affichée dans le règlement afin que vous puissiez facilement les reconnaître. Ils peuvent également arborrer un chasuble portant l'inscription "Relation Concurrent".
Problème de temps, gêne sur la piste, interprétation du règlement, besoin de porter réclamation, etc.., adressez-vous au CRAC ! Il enregistrera votre doléance et selon les cas, vous donnera une réponse, soit vous accompagnera devant le Collège des commissaires sportifs.

Directeur de Course:

 


C'est le "patron" de la course ! Dès le début des vérifications, il a toute autorité sur l’épreuve y compris sur les organisateurs. Lui seul peut autoriser un départ ou arrêter la course. 

Commissaire de route ou piste

 Ce sont les commissaires que vous voyez le plus fréquemment. Ils sont les garants de votre sécurité. Que vous soyez spectateur ou concurrent, vous leur devez une obéissance absolue à leurs consignes.
Ces gens passent souvent leur week-end au bord de la route quelles que soient les conditions climatiques. Ils sont à leur poste parfois plusieurs heures avant le passage de la première voiture et n'hésitent pas à faire plusieurs kilomètres pour ce déplacer sur une épreuve. Ils méritent notre respect.
Cette tâche en décourageant plus d'un, il existe une réèlle pénurie de commissaire de route. Ceci représenatnt un véritable soucis pour les organisateurs d'épreuves.
Sans commissaires, pas d'épreuves !

Commissaires techniques:

Sous l’autorité d’un responsable ils ont pour rôle le contrôle des véhicules au niveau sécurité et conformité à la réglementation en vigueur dans l’épreuve considérée. Ils agissent conformément aux ordres de mission établis par le Directeur de Course ou le collège des commissaires sportifs. Seul le commissaire technique responsable peut, de son propre chef, effectuer une vérification sans ordre de mission.

 Si un véhicule présente des traces importantes d’accident, il est de leur devoir d’inspecter celui-ci et de faire un rapport au Directeur de Course. Après chaque vérification, le commissaire technique responsable établi un rapport destiné au Directeur de Course. En cas de "problème" celui-ci est soumis au collège des commissaires sportifs qui statuent.


Le commissaire technique peut être présent lors de cette réunion du collège uniquement pour apporter des compléments d’informations techniques et en aucun cas son avis est demandé quant à la suite à donner.

 Les commissaires techniques sont habilités à juger un véhicule dangereux pour ses occupants et (ou) les spectateurs. Un tel rapport, remis au Directeur de Course, a toujours été suivi soit d’un refus de départ, soit de l’arrêt immédiat du véhicule.

Une épreuve à également besoin de médecins, de dépanneuses, de pompiers, de gendarmes, etc...

Ils n'ont pas tous la même motivation. Certains officiant à titre gratuit d'autres non...


Chronométreurs

Ce sont les juges impartiaux de vos performances !
Leur matériel est fiable. Leur "feuille de temps" ou la bande imprimée de leur chronomètre sont la référence absolue en cas de contestation. Une erreur de temps provient généralement d’une mauvaise compréhension radio lors de la transmission vers le PC, ou d’une erreur de calcul.
 


Bénévolat : le prix de la passion



Hélas tout bénévole "officiel" doit être couvert par une licence/assurance qu'il doit prendre chaque année.


FAIRE APPEL


Les délais :


-réclamation contre un engagement ou les distances : 2 heures maximum après la fin des vérifications
-réclamation pour toute autre raison : 30 minutes maximum après l’affichage du classement général officieux (épreuve inter 60 minutes).


 La réclamation sur un fait sportif

 Vous avez été gêné, un article du règlement particulier vous paraît en contradiction avec la règle, une décision du Directeur de Course ne vous convient pas, vous avez été victime d’un comportement antisportif, etc…

 - Présenter par écrit au Directeur de Course ou un commissaire sportif sa réclamation en explicitant qui réclame, contre qui ou quoi

- Accompagner cette réclamation d’un chèque de caution.

La réclamation sur un problème technique

La petite N1 devant vous fait des temps que vous n'arrivez pas à égaler avec votre bolide de plus grosse cylindrée ? Vous souhaiter savoir si cela vient de votre pilotage ou si le véhicule en question n'est pas tout à fait conforme au réglement ?

Pour en être sûr vous devez :

-Présenter par écrit au Directeur de Course ou un commissaire sportif sa réclamation en explicitant qui réclame, contre qui et surtout en précisant le ou les points précis que vous voulez faire vérifier.
-Accompagner cette réclamation d’un chèque de caution.
-Si la réclamation nécessite un démontage joindre un deuxième chèque correspondant au stade de démontage envisagé. Le montant de ce chèque correspond au nombres d’heures nécessaires pour le-dit stade multiplié par le tarif horaire indiqué sur le règlement particulier de l’épreuve.

A partir de ce moment, vous devenez spectateur des événements. Le véhicule est conduit au garage pour démontage, la ou les pièces incriminées sont inspectées et mesurées par les commissaires techniques. Le commissaire technique responsable rédige son rapport qu’il transmet au Directeur de Course à l’exclusion de toute autre personne.

 
Le Résultat

Si votre réclamation s’avère fondée vous récupérez votre ou vos cautions. Pour une réclamation contre un autre concurrent, celui-ci est convoqué devant le collège des commissaires sportifs pour s’expliquer, entendre le verdict qui peut être la mise hors course quelque fois accompagnée d’une demande de sanction par le tribunal de la FFSA. 

Si votre réclamation est rejetée, vous perdez vos cautions. 

UNE RECLAMATION A UN EFFET SUSPENSIF SUR LE CLASSEMENT DE L’EPREUVE

Vous estimez avoir été injustement sanctionné ou pénalisé par une décision du collège des commissaires sportif ? Vous avez la possibilité de faire appel de leur décision.

L'appel


L’appel est votre ultime mode de contestation. Il est dirigé contre toute décision du collège des commissaires sportifs vous ayant débouté.


 Dans les 60 minutes faisant suite à la décision du collège des commissaires sportifs vous devez faire par écrit une déclaration d’Intention d’Appel puis confirmer par lettre recommandée dans les deux jours en accompagnant ce courrier d’un chèque à l’ordre de la FFSA.

 Si vous voulez découvrir le mode de fonctionnement du tribunal d’appel de la FFSA, reportez-vous aux pages bleues de FRANCE-AUTO.

Attention de ne pas interjeter appel de façon inconsidérée (contestation d’une évidence), il existe une amende dite de "Fol Appel" sanctionnant ces abus et si le tribunal ne reconnaît pas votre droit, il peut aggraver la sanction déjà infligée. 

L’APPEL N’A PAS D’EFFET SUSPENSIF AUTOMATIQUE. IL DOIT ETRE DEMANDE (PAR ECRIT) LORS DE LA DECLARATION D’APPEL. LE COLLEGE DES COMMISSAIRES SPORTIFS STATUE ALORS PAR UNE DECISION SEPAREE ET MOTIVEE. IL N’EST JAMAIS ACCORDE EN MATIERE DE SECURITE. 


CREVAISON

Changer une roue crevée au départ d'une spéciale


 "Le petit point de réglementation suivant semble être assez mal connu par la plupart d'entre nous. "

Le contexte :


A l'approche du CH de départ d'une spéciale vous vous rendez compte que vous avez roue à plat. Hélas il ne vous reste plus assez de temps pour la changer !


Que faire ?

Plusieurs possibilités s'offrent à vous :

-Vous changez la roue avant de rentrer dans la zone de pointage : Vous prenez des pénalités pour pointage en retard !

-Vous prenez le départ avec votre roue à plat : Vous prenez des risques aussi inconsidérés qu'inutiles!

-Vous prenez le départ, faites une dizaine de mètres et changez la roue : les officiels en poste vous mettrons hors course pour ne pas avoir quitté la zone dans le délai imparti.

-Vous prenez le départ, sortez de la zone et changez la roue : que de temps perdu et de stress intense...

-Vous pointez au CH départ avec la roue à plat, vous rentrez dans la zone de neutralisation (3 min), vous sortez de votre véhicule et demandez aux officiels l'autorisation d'effectuer le changement de la roue de secours : c'est tout a fait autorisé !

 Ce que dit la réglementation :

Article : 7.2.3 Toute zone de contrôle (c'est à dire toute zone entre le premier panneau avertisseur jaune et le dernier final beige à 3 bandes transversales) est considérée comme "parc fermé".

Ainsi que : 

Article : 7.6.7 Par exception au régime du parc fermé, mais sous le contrôle du commissaire compétent, il est permis à l'équipage dans les parcs de départ, de regroupement ou de fin d'étape : Article : 7.6.7.1 De changer par les moyens du bord, un pneu crevé ou endommagé. 

Vous avez donc le droit de changer votre roue dans la zone de neutralisation précédent le départ de la spéciale. Vous pouvez même vous faire aider par les officiels présents dans la zone (attention, ce n'est pas une obligation !) . Ce cas de figure n'étant pas fréquent, il est possible que les officiels en poste soient quelque peu surpris par votre demande. Dans tous les cas, soyez courtois et tout en étant sûr de votre bon droit, n'hésitez pas à rappeler ce point de réglementation.

Attention : Vous devez effectuer cette opération AVANT de donner votre carnet au commissaire sportif présent sur la ligne de départ.